Aprés deux films pour Netflix, c’est cette fois vers HBO Max que se tourne Soderbergh pour sortir un film en 2020. Il s’agira donc de Let them all talk…
Une auteure à succés part en croisiéres avec 2 de ses amies, son agent et son neveu. Elle veut avant tout prendre du bon temps mais chacun espére qu’elle écrira un nouveau roman. Et pourquoi pas la suite de son plus grand succés ?
Cette fois, Soderbergh se tourne vers le drame pur et dur. Mais pas pour autant pour faire pleurer dans les chaumières. On est plus sur un drame joyeux. Du genre de ceux qui parlent de la vie pour son côté positif. Du moins par celle qui en voit la fin arriver ici. Nanti d’un joli casting, notamment féminin mais épaulé par Lucas Hedges, le film manque cependant de rythme et souffre d’une tendance à la réalisation minimaliste avec des plans trés fixes et peu de mouvement. Ce qui peut s’expliquer par l’âge moyen du casting, mais pas seulement.
On a, sur ce type de film, une tendance à croire que plus c’est lent, plus c’est intéressant. Ce n’est pas le cas et ça handicape un peu un film, au delà de ça, plutôt sympathique, notamment parcequ’il prend parfois des airs de films choral avec divers personnage ayant chacun une histoire. Et ceci dans un lieu restreint, presque tout se déroulant sur cette fameuse croisiére. Au passage, il est à noté que le film a vraiment était tourné sur le Queen Mary 2. Reste qu’au global, le résultat est correct, mais pas marquant…