L'œuvre initiale, la pièce maîtresse de l'univers Star Wars, le space-opera ultime source de plusieurs copies et autres inspirations naturelles. Avec un pitch des plus classiques, emprunté aux romans chevaleresques et transposé ici avec autant de simplicité que d'efficacité dans un monde spatial peuplé de personnages bizarres et de créatures plus différentes les unes que les autres, La Guerre des Étoiles est un film forcément culte, une œuvre implacable et inlassable qui a bien entendu marqué au fer rouge le domaine tout entier de la science-fiction...


Que George Lucas ait oui ou non entièrement créé toutes ce bestiaire, ces planètes (ou même l'univers) de Star Wars n'y changera rien, le long-métrage reste palpitant, comme une épopée rocambolesque à base de sauvetage de princesse, de courses-poursuites dans les entrailles de gigantesques vaisseaux spatiaux, d'affrontements au sabre laser, de batailles interstellaires, de traitrises et de rebondissements haletants.


Nous faisons connaissance avec des personnages attachants et charismatiques tels le jeune Luke partagé entre son passé inconnu, son présent douloureux et son futur incertain, emporté malgré lui dans une aventure extraordinaire aux côtés de son mentor Obi Wan Kenobi et du vieux brigand Han Solo pour secourir une princesse capturée par un horrible malfaiteur en armure noire, le terrible Dark Vador...


Interprétation impeccable (le film a le luxe de comprendre l'immense Peter Cushing, le confirmé Alec Guiness et même le fringant Harrison Ford tandis que les méconnus Mark Hamill et Carrie Fisher restent épatants), effets spéciaux magnifiques, décors (naturels comme en studio) bouleversants, plans inoubliables (aaah Luke admirant le double-coucher de soleil sur Tatooine) et musique immortelle signée par le génie John Williams... Les qualités sont là, étouffant des défauts alors inexistants pour ce premier volet que met en scène un George Lucas enthousiaste et passionné, le barbu de 32 ans nous livrant dès lors le début d'une fantastique saga aussi inégale qu'intemporelle.

MalevolentReviews
9

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Créée

le 16 avr. 2019

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