Les pods, l'espoir, et les Chewbie doux bidoux
Séquence nostalgie mon pote puisque cette trilogie, pour la grosse majorité des gens de ma génération, et pour les suivantes aussi d'ailleurs,c'est nos contes des Grimm à nous. Et s'y replonger de temps en temps, comme ces mecs qui relisent leurs Livres Sacrés, c'est gage de retrouver cette graine qui a germé en nous le jour où tout ça a bouleversé notre petit monde. Quand tout à commencé. La nostalgie quoi.
Ça se passe loin et il y a fort longtemps dans les étoiles. Un univers où les peuples des différentes planètes de cette galaxie se sont organisés autour de routes commerciales et de colonies, en une République Galactique démocratique, bientôt supplantée par l'Empire, entité despotique et fasciste . Mais tout ça est une autre histoire, là, maintenant, c'est la guerre civile. Les rebelles ont dérobé les plans de l'arme de destruction massive ultime, censée faire plier ou réduire à néant les contestataires, créée par le maléfique Empire Galactique. Une princesse, fille du roi d'Alderaan, une des meneuses de la rébellion, demande l'aide d'Obi Wan Kenobi, chevalier Jedi retiré depuis des années sur Tatooine, la planète des sables de la bordure extérieure.
Une histoire simple, une fuite qui se transforme en mission, en rencontre(s) puis en révélation.
Un monument du cinéma , qui mélange la SF, le western, le film de guerre, la comédie, l'aventure, le fantastique, le film de samouraï et le drame. Un soupçon de politique, dans cette trilogie juste une pincée Dieu merci, et de religion. Des mondes merveilleux où cohabitent deux soleils qui se couchent, j'avais jamais vu ça avant mon pote, des créatures cauchemardesques dont, un humanoïde avec des roubignoles sous le menton et qui cherche la merde, du vieux chevalier-moine, solitaire, Ben Kenobi, héros de guerres passées, qui hypnotise à qui mieux mieux et qui a un look de Bénédictin de l'espace, du jeune, élu, plein de vie qui rêve de l'Aventure, comme son père et qu'elle viendra chercher, de la princesse courageuse, un baroudeur au grand cœur et à la langue bien pendue, un chevalier noir plus méchant qu'un lendemain de cuite, des batailles dans l'espace et du sabre-laser bleu et du rouge aussi.
Et on s'échappe de l'astroport de Mos Eisley, repaire des plus infâmes renégats et malandrins de l'univers à bord du Faucon Millénium, le tas de ferraille le plus rapide de la galaxie. Et on libère une princesse des geôles fascistes, et on pleure le sacrifice d'un maître qui ne nous a pas tout appris.
Brûler des Jawas, un ménage à trois, une étoile de la mort, un sorcier qui hurle et effraie des hommes des sables, une planète bleue qui explose, une symphonie musicale, un squelette dans le désert, un droïde qui brille comme de l'or, un samouraï d'ébène, étrangler les autres rien qu'en y pensant, un petit droïde roublard et courageux, des mammouths croisés avec des boucs -des mammboucs?-, un truc qui flotte dans l'air avec une aiguille pour te faire parler, un contrebandier intergalactique tout en gouaille et en coolitude, un gros macaque mité aussi attachant qu'un doudou, un nain stormtrooper, un duel sacrifice, un parasite des poubelles, un petit grappin dans la ceinture, bien pratique quand faut traverser des trous, un Wookie et une princesse qui s'enlacent et détruire l'Étoile de la mort en visant à l'oeil nu.
On est dans un phénomène qui marque à jamais les yeux d'un enfant ou ceux qui ont su le rester. Des yeux avec un maximum d'étoiles en dedans.
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