Dès le début les effets spéciaux impressionnent. Surtout "pour l'époque" comme on dit. Ce qui impressione moins en revanche, c'est le rythme, avec des fondus au noir, en cercle et d'autres avec des effets d'écran glissant. Certains me diront que c'est l'identité de la saga. Soit. Ce serait fait dans un autre film, on dirait que c'est kitsch.
Ensuite le sujet est un patchwork de toutes les légendes possibles et imaginables, et cela ratisse large : du style samouraï des Jedis à la forteresse du méchant en passant par la princesse de service. Comme cela, tout le monde aimera.
Puis, il y a les acteurs. Qui osera dire que Mark Hamill et Carrie Fisher sont bons ou ont du charisme ? Lucas a réédité cet exploit en engageant plus tard Hayden Christensen, Jake Loyd et Nathalie Portman dans ses derniers films. Donc cela ne date pas d'hier d'avoir le casting le plus mal choisi de la SF. Harrison Ford s'en sort malgré des répliques prédécoupées. Alec Guiness fait son possible, mais reniera le film ensuite.
Le scénario quant à lui est très mince. Il s'agit juste de ramener des plans d'un gros vaisseau à des rebelles, puis de l'attaquer. C'est à peu près tout. Pas de rebondissement, pas de profondeur. On fourre des gags avec des robots, on étire au maximum et on s'en contente.
Comme pour tous les films de la saga, la musique de John Williams dynamise heureusement l'ensemble. Pourtant, elle est bien absente pendant une bonne partie du film. Étrangement.
Enfin, on nous tient par la main et les répliques viennent appuyer inutilement l'action qui se déroule devant nos yeux. Un film familial, pourquoi pas, mais de là à flécher le parcours … N'oublions pas que Lucas s'est inspiré de l'univers et de la manière de faire de Disney pour ce film. Mention spéciale pour terminer, à la scène évoquant le stade anal cher à la théorie freudienne, veine que la saga continuera à développer dans les prochaines volets, où nos héros pataugent dans le broyeur géant du vaisseau des vilains. Très classe