La Guerre des mondes par Stanislas Goin
Dans cette gigantesque production Spielbergienne. Il était évident que le résultat n'en soit que quelque peu ébouriffant mais par moments estourbissant.
Dés le début on devine a peu près les situations qui vont suivre et la continuité de cette œuvre apocalyptique.
Un père de famille Ray Ferrier (Cruise) divorcé et tentant d'élever de son possible ses deux mômes Robby (Justin Chatwin) et Rachel (Dakota Fanning) entre l'ado individualiste et totalement détaché de son paternel (ou presque) et la gamine quelque peu insipide dans son rôle très secondaire. Et un Tom Cruise dans un rôle qui lui paraît très convenable voire très révélateur.
Pour résumer tout n'est que basé sur des attaques de machines tentaculaires provenu bizarrement du centre de la terre depuis des lustres. Une première attaque plutôt impressionnante, je dirais même très réussie. Quant au reste. Tout est arrêté, le tout qui commence a prendre une tournure sombre et parfois violente. Notons la scène d'attaque de la population contre l'unique voiture qui fonctionne, transportant nos héros apeurés. La sauvagerie et la bestialité de l'homme est décrite de manière juste et donne comme un sentiment de mal aise lors de ce plan. Les nombreuses attaques des vaisseaux spatiaux où chaque personne est aspiré et bu par les Aliens. Carrément dégueulasse et malsain je dirais. Mais en fin de compte cette lutte pour la survie malgré que l'ambiance soit oppressante, nous sommes pris dans un spectacle titanesque et pour un résultat bluffant. Les effets spéciaux bien travaillés, la grande musique de John Williams, frôlant toujours la quasi perfection, un montage surprenant et de jolies scènes plutôt intimes comme la scène dans la petite ferme isolée entourés par les ravages et les destructions extraterrestre, où le père chante une berceuse avec sa fille, où encore les scènes de retrouvailles finales qui font que en fin de compte la guerre des mondes est une assez bonne surprise voire une bonne distraction. Tel est le but de Spielberg, toujours apte à réaliser des productions qui ne peuvent que détendre et bourrés de sentiments, d'action et souvent d'humanité...