Alors c'est vrai que le film marche un peu comme une pizza au chocolat...
Voilà...
Vous comprendrez L'idée.
Toute la complexité de La Jeune Fille et les paysans, est dans cette sensation de regarder un film fait par une IA ayant appliqué un filtre très qualitatif de peinture à l'huile type 19e sur un film en entier.
Bon, c'est tout de même caricatural comme remarque.
Maintenant forcé d'admettre que je trouve le concept pas forcément utilisé de manière créative. Vu qu'il s'agit de rotoscopie, pourquoi n'avons nous pas vu des sorties de route, dans l'esprit de Bill Plympton. Où les scènes regorges d'effets se chassant les uns les autres.
Le dessin animé permet de créer un film bien plus libre dans ses expressions. Vous avez le droit de changer les perspectives, la dimension des sujets, la physique de l'univers. Tout est potentiellement malléable, et cela, parce que l'image est créée par notre main, et non pas par une machine. Bien sûr, l'effet surréaliste, peut sembler être de trop. Seulement, bien amené, c'est-à-dire ; avec une réelle écriture dans l'animation ; le film racontera quelque chose de tout à fait singulier.
Enfin, le film fait de la performance, et a du mal à avoir une réelle lucidité sur son médium. Le cinéma, ici, tape dans ce que nous pourrions nommer, un concours de b***.
"Je suis un très, très, très gros film. Ni important, ni parfait, mais très gros. Et être gros, c'est déjà quelque chose." Et lui, il est le plus gros parmi les gros.
Ce qui me fait beaucoup rire.
Donc, de là, qu'a donc à nous proposer l'histoire racontée par ce film. Si la forme ici ne peut primer quand est-il du fond ?
L'histoire m'intéresse, elle me semble riche, dépeignant un monde révolu, dure et noble dans ce qu'elle met en avant.
La matérialité, faisant la clé de voûte au film. Tout est matériel. L'amour ne prime sur rien d'autre que sur les rêves et les fantasmes. L'amour face à l'ordre du monde ne peut qu'être contre productif. Car on ne produit pas assez bien une fois amoureux. Comme un Roméo Et Juliette, le film nous montrera toute la difficulté qu'imposent les fictions humaines. Il reste encore à déterminer qu'elles sont-elles, et qu'elles sont les pires parmi elles.
La musique est cool, se confondant parfois dans l'image. J'aime bien...