jean-Paul Lilienfeld nous dresse le portrait d'une école à la dérive en mettant en scène les différents protagonistes du monde de l'éducation face à l'explosion littérale du système. Le proviseur taxé de lâcheté alors qu'il n'est qu'un pion désabusé, des professeurs dont les différentes techniques pédagogiques ne deviennent qu'une façon de se protéger, une ministre dont la vision du problème ne s'arrête que sur la forme dont celui-ci s'exprime, des parents dans l'ignorance et des jeunes prisonniers de leurs conditions sociales.
"La journée de la jupe" n'est pas un réquisitoire assassins, aucun responsable ne peut être clairement identifié ce qui évite l'accusation et le lynchage idéologique. Les thèmes du sexisme et du racisme ne sont ici que la conséquence d'un système en panne a cause d'un individualisme et d'une incompréhension de ses différents acteurs.