"La La Land" s'apparente à une parenthèse enchantée dans une époque hollywoodienne hybride, entre le Hollywood d'en temps et celui de nos jours.
Ça chante, ça danse, ça tourbillonne de couleurs : ça en donne presque le tournis...mais on aime ça. On se plaît à regarder ces deux beaux rêveurs très assortis dans cette "city of stars".
Le seul petit reproche que l'on peut faire au film c'est par moment la volonté de s'étendre un peu, mais on pardonne au réalisateur de vouloir nous faire durer le plaisir.
Il faut reconnaître le génie du réalisateur qui en guise de fin ne s'est pas cantonné à choisir la facilité et qui de ce fait nous ramène les pieds sur terre. Oui, fini de planer amoureusement en lévitation dans les étoiles, seul le rêve importe (rêve de jazz / rêve d'acteur) et le prix à payer c'est le sacrifice de la poursuite de leur amour.
Le rêve de chacun existait avant leur rencontre, l'amour a été le précieux moyen de le concrétiser. Une fois concrétisée cette amour ne peut perdurer...
Une fin toute en pudeur et respect mutuel où seuls les regards parlent pour nous dire que l'amour demeurera toujours à travers leurs précieux rêves de stars.