Western de la rédemption ? En tout cas, western de la repentance. Quelques années après avoir mouchardé durant le maccarthysme, Edward Dmytryk réalise un western antiraciste, écologique et anarchiste. Antiraciste quand il défend le métissage. Ecologique quand il dénonce la pollution d'une rivière à la suite de l'exploitation d'une mine de cuivre. Et anarchiste quand le vieux pionnier Spencer Tracy veut résister à la loi fédérale.


Le film est porté par Spencer Tracy (scène grandiose de tribunal où le vieil ours envoie bouler l'avocat de l'accusation) et par mon chouchou Richard Widmark, qui est à son summum de l'ambivalence. Cet homme est à équidistance de l'enfer et du paradis.


A classer dans la catégorie des westerns de ranch (que je n'ai pas créé en liste) et dans la sous-catégorie des querelles familiale à la Dallas.

Pruneau
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le 23 janv. 2016

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