Pas si mal mais déroutant.

Quel film étrange ! Je me suis parfois demandé où j'étais et ce qui se passait. Certaines scènes sont totalement barrées. Au final, ce film de Davide Manuli se suit sans déplaisir.

Il s'inspire de la légende de Kaspar Hauser, un adolescent venu de nulle part dans une rue de Nuremberg en 1826. Titubant et baragouinant un langage incompréhensible, il était muni d'une lettre pour le commandant d'un régiment de cavalerie auquel aurait appartenu son père. (selon Wikipédia)

L'action du film se passe sur une île inconnue à une époque indéterminée, dans une sorte d'ailleurs hors du temps. Le corps de Kaspar Hauser, prince héritier qui s'est volatilisé dans son enfance, s'échoue sur la plage. Inanimé, il revient à la vie grâce à la musique électronique composée par Vitalic qui rythme tout le film.

Habillé d'un simple bas de survêtement d'une marque à trois bandes très connue, un casque audio sur les oreilles, Kaspar Hauser est recueilli par le shérif de l'île. Ce dernier le prendra sous son aile et voudra faire de lui un DJ !

Son arrivée va briser la routine des habitants de l'île et ne sera pas forcément bien perçue par tous, notamment la Duchesse qui n'aura cesse de le faire passer pour un imposteur et un idiot. Les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble mais mention spéciale à Silvia Calderoni qui livre une véritable performance en Kaspar Hauser.

Ce film est une expérience. C'est le genre d'oeuvre qui divise, on aime ou on déteste, on adhère ou on rejette. Personnellement, même si quelques scènes sont déroutantes, j'ai plutôt apprécié.