Miyamoto Musashi fait partis de ses icône et meme légende vivante de la culture japonaise, un personnage qui fascine son pays si bien qu'on le retrouve partout sans s'en rendre compte.
En roman, en manga, en anime absolument pitoyable et bien sur au cinéma, mais je ne parle que des oeuvres centré sur lui parfois tu tombe dessus par surprise tel un pokémon shiny
Tu joue a des jeux vidéo japonais et pouf Musashi en waifu dans Fate et dans des jeux type musou, tu regarde Les Sept Samouraïs puis en te renseignant t'apprend qu'il a inspiré le personnage de Kyuzo, et pas plus tard que ce mois-ci qu'est ce qui a commencé comme anime cet saison ? Megaton Musashi et le mecha principal a deux épées, il est partout !
Et le cinéma n'a pas attendu longtemps et l'adapté déjà a l'écran en 1908 dans de nombreuses bobine tout seulement perdu ou détruite par le temps, et ce qui nous intéresse nous et CarlottaFilms c'est la trilogie de 1954-56 qu'ils on récemment ressortie dans une remastérisation magnifique et accompagné d'un petit livret qui me servira a bourré les anecdotes, et j'adore ca bourré avec des anecdotes.
La légende de Musashi est le 1er film d'une trilogie planifié comme tel tout trois réaliser par Hiroshi Inagaki, a qui l'on dois déjà une trilogie sur Musashi ainsi que sur son rival Kojiro et scénarisé par Tokuhei Wakao en prenant comme base le roman de Eiji Yoshikawa, le film a sa sortie sera un carton et la sortie la meme année des Sept Samouraïs et de Godzilla permettront a la Toho d'asseoir une certaine supériorité sur les autres studios du pays.
Sans surpris au vu de la note j'ai adoré ce premier violet qui pose très bien les base de la vrai légende.
Car oui le film nous narre les début du samouraï (historiquement vers ses 16 ans) alors qu'il s'appeler encore Takezo, de ses premier guerre a son initiation philosophique qui lui vaudront le nom qu'on lui connais, attendez vous donc a un personnage principal bien loin de la sagesse et de la maitrise de nombreux autres chanbara, mais un protagoniste lâche, hystérique, impulsif, violent mais ayant tout de meme un certain respect vis a vis des femmes et refusant toutes leur avance préférant être libre et solitaire, et ce caractère bien trempé aura droit a un arc de personnage parallele dans le film, après la bataille de Sekigahara Takezo et son ami Matahachi s'arrêteront chez une femme et sa fille, vient alors d'autre samouraïs les menaçant de tout prendre si elles continue de faire affaires seul, Takezo tuera leur chef lors d'un combat, et la ou Takezo préfèrera fuir et se battre alors que le pays entier le traquera, Matahachi restera avec la famille, et a la fin du film quand après d'innombrable combat et péripétie Takezo ce fait instruire par un moine pour symboliquement tuer Takezo et devenir Miyamoto Musashi un homme nouveau sage et fort, on retrouve Matahachi s'ennuyant royalement avec sa vie de famille tranquille et pépouze, une évolution de personnage diamétralement opposé mais qui permet de voir comment la fougue et la "bêtise" de la jeunesse peut parfois aboutir a de meilleur résultat une fois adulte.
Et ses nombreux personnages sont incarné par un casting 5 étoiles, si l'on connais surtout Toshiro Mifune comme toujours possédé par son rôle et livrant une excellente prestation (en plus de tourné dans son 4eme film avec Hiroshi Inagaki) tout les autres acteur du film en plus d'être bon sont tous des cador du cinéma de cet époque faisant une distribution impressionnante pour le public japonais, mention spécial a Kuroemon Onoe en Takuan Sōhō le moine bouddhiste qui livre un personnage calme et maitre de la situation, c'en est meme assez rigolo quand t'a en face un Takezo qui se détruit les cordes vocale et en face Takuan souriant avec un air désinvolte, ainsi qu'a la sublime Kaoru Yachigusa en Otsu, magnifique personnage a qui le film ne fait pas de cadeau, entre son mari Matahachi qui l'abandonne comme un chien sur la route pour une paysanne rencontré la veille et Takezo qui commencer doucement a noué une romance avec elle mais qui fraichement devenu Musashi dois abandonné son passé et donc Otsu alors que cet dernière est serieusement amoureuse de lui, j'espère que cet romance sera développé dans les suites car elle a un potentiel dramatique assez déchirant.
Et ce qui impressionne aussi c'est la réalisation du film, a une époque ou la quasi totalité des films japonais sont en noir et blanc, y compris les deux autres poulain de la Toho cité plus haut, tourné le film en couleur (en Eastmancolor pour cité les termes) a été un argument de poid et le résultat a l'écran est la, mazette que le film est beau et le fait de tourné dans des décor naturel augmente la beauté du film, et surtout pendant tout le film le cadre dégueule littéralement de figurant, que ce sois la bataille de Sekigahara supervisé par Eiji Tsuburaya (oui le monsieur derriere Ultraman et les effets spéciaux de la majorité des Godzilla période Showa), toute les scènes dans les villages, les scenes de traque de Takezo dans les forets ou meme pendant les combats c'est impressionnant la gestion des acteurs dans ce film.
et tant que je suis sur les combats la encore on a une réalisation bien éloigné de ce que peut faire Kurosawa par exemple, au delà du fait que tout les affrontements sont Takezo contre une vingtaine de type pour bien montré la force du personnage avant qu'il deviennent vraiment le personnage légendaire (et qui en plus est pas tant éloigné de la vérité historique, on parle du gars qui a 12 ans a tué un combattant aguerri avec seulement un sabre en bois) mais c'est surtout trés sobre, pas de bruitage lors des coup d'épées ou de pied ni de grosse giclure de sang qui arriveront bien 8 ans plus tard avec des films comme Sanjuro, c'est loin d'être gênant ca rend les combat plus réaliste mais quand on est habitué a tout ce que j'ai dis ca surprend.
Petit mot sur la musique de Ikuma Dan qui signe une bande-son efficace et surtout un theme principal marquant pour ouvrir le film, si toute la trilogie a cet qualité auditif ca sent bon pour les oreilles.
En bref peut être pas un film aussi grand et culte que les deux autres carton du studio de cet année 1954 (on atteindra surement le grandiose une fois la trilogie complete) mais un tres bon premier épisode et qui surtout a un grand mérite: quand le film ce termine on a immédiatement envie de lancé la suite et ca c'est signe d'un bon démarrage.