Dans ce film il y a deux films :
- Un film de guerre, nerveux et intense, qui nous plonge à l'intérieur d'un escadron, nous exposant la folie, la peur, la futilité avec une caméra superbe; que j'ai adoré.
- Et un film de Terrence Malick, avec son relent mélancolique, ses voix off mystiques pompeuses, ses plans de coupe "oniriques" tout droits sortis d'une pub pour un parfum et sa bande son insupportable à base de violons mielleux à la Max Richter "on the nature of daylight" que l'on entend désormais systématiquement lorsqu'un réalisateur sans imagination tente d'exprimer la tristesse ou le souvenir d'un proche disparu; que j'ai absolument détesté.
J'ai l'impression que le film ne sait pas sur quel pied danser et alterne entre ces deux "types" pendant 3 heures, devenant très inégal. Le dernier tiers est d'ailleurs d'une longueur atroce et d'une inutilité criarde. Le retrancher aurait grandement aider le discours général du film ainsi que sa visibilité.