Elle en pire
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Je n'ai compris que très tard lors de mon visionnage que j'étais censé regarder ce film en lâchant prise, l'aborder comme un bon gros nanard qui ne souhaiterait que me divertir. Le film commence sur un ton très sérieux et bascule à ses 2/3 dans l'absurde sans retenues ; c'est lors de cette bascule qu'il faut suivre le film et embrasser son caractère "nanardesque". A partir de là je n'ai pu m'empêcher de rigoler et j'ai passé un très bon moment devant une œuvre en roue libre totale et qui, il faut lui reconnaître cela, va au bout de ses idées sans hésitations ni hontes. Le fait que le garde-fou ait sauté a permis un plaisir coupable.
D'un point de vue cinématographique ce film n'est pas foufou, digne d'un long épisode de Black Mirror ou d'une "grosse" production Netflix. Certains choix de mise en scène ou de montage sont rafraîchissants, la musique techno tape fort et juste et les acteurs sont comme ils devraient être.
On comprend assez facilement la palme d'or du scénario, même si cousu de fils blancs; on sera néanmoins frappé par l'abus du body horror digne d'un remake de Evil Dead ou d'un Cronenberg sous cocaïne.
Au passage, on pourrait aussi parler de la seconde lecture du film, y voir une dénonciation de l'industrie bla bla bla... Une seconde lecture digne du navet "Nope" de Jordan Peele . Si votre envie est de dénoncer quelque chose, arrêtez de produire et réaliser des navets "deep", à la seconde lecture à peine cachée, et réalisez des bons films qui traitent frontalement le sujet. Certes, vous ne passerez pas pour des génies incompris mais au moins le spectateur sera respecté.
Bref, ce film est un nanard parfait pour une soirée entre potes, vous sortirez de ce visionnage avec un sourire et un "mais qu'est-ce que je viens de regarder ?" complice. N'oubliez pas l'alcool !
Créée
le 8 nov. 2024
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