Un film à la croisée des chemins entre Francis Veber, Gerard Oury et Godard, forcément ça détonne.
Que reste-t-il du film? Pas grand chose.
Un film d'instant qui s'arrête après le mot "Fin".
Cette année le burlesque français eu Ma Loutre dont l'épaisseur ne cesse de grossir avec le temps, et La loi de la jungle, dont l'instant l'emporte sur la permanence. C'est regrettable car il nous donne l'illusion qu'il va donner plus, comme pour son précédent film, mais la réalisateur se contente de ce qu'il montre. Le burlesque sert moins de révélateur que de confirmation de l'absurdité administrative, et au lieu de se focaliser sur le chateau inaccessible et mystérieux, il se focalise sur la jungle qui l'entoure avant de l'atteindre.