Depuis des années Murphy, le flic, n'en fait qu'à sa tête...
Aujourd'hui sa tête est mise à prix !
Une série B burné de l'été 86 produite et distribuée par les cousins Yoram Globus & Menahem Golan via The Cannon Group pour un budget à 6 millions de dollars de l'époque. La mise en scène décomplexée et réactionnaire de ce polar noir et violent aux dialogues orduriers est réalisé par le célèbre cinéaste J. Lee Thompson (Les Nerfs à Vif, Allan Quatermain et les Mines du roi Salomon), coproduit par Pancho Kohner et l'épouse de la tête d'affiche, l'actrice Jill Ireland. L'inspecteur ducon comme un balai Jack Murphy est interprété par l'Icône Charles Bronson (Bronco Apache, The Indian Runner) dans sa sixième collaboration sur neuf films avec Thompson de 1976 à 1989 (Monsieur Saint-Ives (1976), Le bison blanc (1977), Cabo Blanco (1980), Le Justicier de minuit (1983) & L'enfer de la violence (1984). Et ensuite Le justicier braque les dealers (1987), Le Messager de la mort (1988) & Kinjite : Sujet tabou (1989)). Le flic alcoolo qui déteste la mayo fait équipe à l'insolente loubarde Arabella incarné par l'amusante Kathleen Wilhoite (Road House, King of California) qui récupère le rôle proposé à Rae Dawn Chong ou Madonna qui demandé même un cachet mirobolant de 1 million de $ pour ce film. Murphy a sombré dans l'alcoolisme depuis son divorce. Il tente inlassablement de convaincre son ancienne épouse de reprendre la vie commune. Un jour, au téléphone, il entend une voix de femme lui proférer des menaces. Il se retrouve au centre d'une drôle d'affaire...
Au casting de vengeance, Carrie Snodgress (Journal intime d'une femme mariée, Les Vampires du désert), Richard Romanus (Mean Streets, La Légende de l'étalon noir), Robert F. Lyons (Quand siffle la dernière balle, Platoon Leader), Angel Tompkins (Les abeilles, Campus), Bill Henderson (Ambulances tous risques, Cadence de combat) et Janet MacLachlan (Colère noire, Passé virtuel).
Salut Franck, alors la coke ça paye toujours !
Inconsolable depuis son divorce, Jack Murphy, un vieil inspecteur de police, a sombré dans l'alcoolisme. Il tente de convaincre son ex-épouse, qui vit désormais avec un tenancier de boîte de nuit, de reprendre la vie commune. En pure perte. Un jour, au téléphone, une voix de femme anonyme menace Murphy, qui n'en a cure, des pires maux. Plus tard, alors qu'il guette la sortie de sa femme et de son amant, il se fait assommer. Son agresseur lui dérobe ses vêtements et, avec son revolver, assassine le couple illégitime. Murphy, qui se réveille chez lui, est tout étonné de voir deux inspecteurs débarquer le lendemain et l'accuser de meurtre...
Je mets le paquet au bon moment !
À 64 ans, Bronson se renouvelle dans La loi de Murphy avec un personnage de flic mal embouché porté sur la bouteille, un macho divorcé au bout du rouleau qui n'encaisse pas de voir son ex-femme devenir stripteaseuse et en couple avec le patron du nightclub ! Accusé à tort des meurtres de ces derniers, il s'évade du commissariat avec au poignet une voleuse à la langue bien pendue dans ce buddy movie entre La chaîne & 48 heures. Un peu moins viril et brutal notre Chevalier du ciel doit échapper aux flics, à la mafia et au véritable assassin qui est une femme hystérique, Snodgress excellente en psychopathe. Malgré tout notre Charlot reprend du poil de la bête au fur et mesure de l'intrigue, il aura également l'occasion de vider quelques cartouches au fusil-mitrailleur sur des dealers et faire un grand ménage dans le final du Bradbury Building (Blade Runner). On ne s’ennuie pas une seule seconde avec papy Charles malgré une histoire des plus classiques, aidé en cela par une mise en scène carrée, l'accumulation de meurtres assez sanglants et le personnage ahurissant d'Arabella. Un scénario incroyable puisque toutes les phrases de Wilhoite contiennent au moins une grossièreté dans ses fantastiques dialogues où ces punchlines qui parsèment merveilleusement l'œuvre : Suce des boutons de porte, pédale ! - Et mon cul c'est du poulet, sac à purée ! - Tu m'as fait lanterner, tu te polissais le chinois !... Des répliques sublimes et bien vulgaires grandement aidées par le doublage français, Virginie Ledieu en tête, voix française régulière des actrices américaines Meg Ryan, Drew Barrymore, Anne Heche, Alyson Hannigan ou Maria Bello.
Crève connard !
Honneur aux dames !