Vilain bandit
Un biopic retraçant le début de la longue vie de Al Jennings (1863-1961), bandit du Far-West et personnage atypique pour lequel on a du mal a éprouver de l'empathie d'autant qu'il est interprété par...
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le 21 juil. 2020
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Ce western réalisé par Ray Nazarro en 1951 est une curiosité jamais distribuée en France et qui est la biographie d'un homme qui a réellement existé, Al Jennings.
Le scénario est d'ailleurs tiré de l'autobiographie du Monsieur et ne recouvre que la première partie de sa vie, celle aventureuse où il dévalisait les banques avant d'être mis à l'ombre pour quelques années. Fait amusant, le film est sorti alors qu'il était encore vivant puisqu'il n'est mort qu'en 1961 à l'âge de 98 ans.
Ce que ne dira pas le film, c'est qu'Al Jennings postérieurement à son temps de prison a fait à peu près tous les métiers d'avocat à homme politique en passant par le cinéma, la télévision et même prédicateur (il aurait cependant échoué au poste de gouverneur de l'Oklahoma).
Ces infos sont tirées des (toujours ) excellents bonus de Patrick Brion et François Guérif qui accompagnent le DVD.
Maintenant parlons un peu du film lui-même :
C'est donc l'histoire de ce Al Jennings qui nait pendant la guerre de Sécession (côté sud) devient avocat mais règle ses comptes à coups de poings ou de révolver avant de passer carrément de l'autre côté de la ligne jaune jusqu'à ce que la loi le prenne.
Al Jennings y est présenté sous les traits d'un personnage avenant et sympathique, sauf quand les choses ne vont pas dans son sens, qui détrousse les banques et les diligences, comme Robin des Bois sauf que l'argent n'est redistribué que dans la bande de vauriens qui l'accompagne... Faut quand même pas exagérer la bonté.
Le rôle est tenu par Dan Duryea qui a (pour ce que j'en connais) plutôt eu une carrière de gangster dur et méchant. Quoique dans "Bandits de grands chemins" de Sherman, il joue aussi un gangster sympa...
Le western se laisse agréablement regarder avec quelques petites bagarres ici ou là ou des chevauchées en accéléré (c'est quand même un western, faut assurer le minimum syndical) mais au final, il est certain que je ne classerai pas ce western parmi les chefs-d'œuvre du genre.
Un détail amusant : Al Jennings, en fuite, se réfugie à la Nouvelle Orléans et descend dans un hôtel tenu par une certaine madame Leclerc, jouée par une actrice probablement française, car elle parle dans un anglais épouvantablement français... (et donc extrêmement compréhensible pour nous).
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Westerns et Les meilleurs films de 1951
Créée
le 9 mars 2021
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