La chatte sur un toit brûlant.
Sorti en 1955, "la main au collet" marque les retrouvailles du maître du suspense avec deux de ses têtes d'affiches les plus glamours: Grace Kelly et Cary Grant.
Considéré comme mineur dans la carrière d'Hitchcock, "La main au collet" déroule effectivement une intrigue peu palpitante, loin du suspense et de la tension auxquels nous avait habitué le réalisateur de "Psychose", dont le but semble être ici de promouvoir la Côte d'Azur et de mettre en valeur son couple vedette.
Lent à se mettre en place et finalement anecdotique, "La main au collet", opus bien gentillet et inoffensif, privilégie la romance au thriller, les beaux paysages et les robes tendances à une véritable histoire, pour le plus grand malheur des fans d'Hitch, mais pour le plus grand bonheur des lectrices de Paris Match de l'époque.
Bien que décevant, "La main au collet" conserve un certain charme et reste agréable à suivre, grâce notamment à la classe indéniable de Cary Grant, à ses décors magnifiques et surtout, à la beauté de sa photographie signée Robert Burks, culminant lors d'un final formellement abouti.