Nous voilà dans la grande société de la Riviera des années 50, c’est beau, les moyens sont opulents.
Ensuite ? Carry Grant a toujours la même expression, à la fois amusé et confiant : on ne peut pas parler de « jeu » d’acteur.
L’histoire est stupide, simplement prétexte à des actions qui rendent bien à l’écran.
Grace Kelly est sublime, on remarque la sombre ironie de son goût pour la conduite dangereuse, ici bien représentée.
Mais que ses dialogues avec Carry Grant sont ennuyeux ! Un jeu de « fuis moi je te suis », de feinte indifférence mutuelle, qui dure et qui dure… on n’y croit pas. Encore une fois : quel ennui.
On a peine à croire qu’une caractérisation psychologique si désastreuse ait été réalisée par Hitchcock.
Un film qui a bien mal vieilli, dont on pourrait garder 30 min de scènes à l’esthétique remarquable, mais qui fait paraître 1h45 très très longues.