Peintre de l'agonie
(1976. FR. : La maison aux fenêtres qui rient OU La porte de l’enfer. ITA. : La casa dalle finestre che ridono Vu en VF. Existe une vieille édition DVD française trouvable...
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le 20 août 2021
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SPOILERS à suivre.
Du giallo, dit-on, et culte à bien y regarder la note plus qu’honnête que le film se tape sur SC. Exactement ce que je voulais voir.
Mais franchement, à part les extérieurs sympathiques dans un vieux village aride et ensoleillé, rien de bien folichon par ici. Le scénario est maigrelet, l’intrigue a de gros problèmes de continuité (les mystères s’accumulent sans trop d’explications), ça meurt beaucoup sans qu’on sache exactement pourquoi (enfin pourquoi maintenant et pas avant, en fait) et les rares rebondissements sont mal exploités.
Le twist final est sympathique mais n’apporte aucun bouleversement notable. Et puis exhiber le sein tombant du monsieur pour s’assurer que tout le monde comprenne bien qu’il s’agit en fait d’une femme, c’est assez risible.
Que de facilités du reste : le magnétophone fait sauter les plombs mais fonctionne quand même puis nécessite d’être branché par la suite pour réécouter la bande (les plombs ont été réparés, pas de souci, merci bien).
La fille qui se rend à la ville (à pied ?) la veille de sa mort, pour démissionner de son boulot, avant de revenir à la maison où son ami loge, comme si de rien n’était, alors qu’on l’avait quittée, un peu plus tôt, terrorisée par les bruits mystérieux émanant de ladite maison.
Lino Capolicchio semble bien gentil, il ne s’agit vraiment pas de l’acteur du millénaire. La scène qui le voit répéter trois fois Rio de Janeiro (avec un charmant accent italien) tandis qu’une révélation soudaine le frappe (mais ne croyez pas qu’il se rendra au Brésil après ça), m’a laissé dubitatif.
Finalement, ne faut-il pas plutôt regarder ce film comme une succession de scènes malsaines, glauques, dérangeantes et faire abstraction d’une histoire qui n’existe pas vraiment ? Peut-être, mais en guise de peur, c’est tout juste si mon auriculaire a sursauté plus de deux fois. Par exemple, la maison peinte de bouches sur les fenêtres est censée mettre mal à l’aise, mais moi j’ai trouvé ça joli. Enfin ma fille ferait ça que je la féliciterais (avant de lui sommer de repeindre la façade, faut pas déconner).
Créée
le 10 oct. 2016
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