Bug l'éclair

Les plus :

• Histoire magnifiquement fignolée où rien ne se dit ou se montre sans raison.


• Des trouvailles à la pelle. Tu pourrais donner aux scénaristes n’importe quel objet oublié dans ton grenier ou ta cave, ils t’en feraient l’élément principal d’une scène aussi géniale qu’improbable.


• Adultes et enfants rigolent à part égale, pas souvent aux mêmes moments. Et si jamais c’est au même moment, tu peux être sûr que ce n’est pas pour les mêmes raisons.


• Les poupées de Cid qui donnent envie de se (re)mettre à l’art créatif.

Les moins :

• La morale. T’as pas le choix, la morale dans un film pour enfants, tu ne peux pas y échapper, c’est le premier amendement aux Etats-Unis. Et comme d’habitude, c’est le moment chiant, même si ici elle n’est pas distillée trop lourdement ni trop longuement.


• Quelqu’un peut-il m’expliquer la raison pour laquelle Buzz s’immobilise en présence d’un humain (Andy, je crois) au début du film, comme les autres jouets, alors que lui est persuadé de ne pas en être un de jouet (d’où le titre de ma critique) ? Mmmhh ?


• Le final, là encore un classique répétitif dans une certaine catégorie de films ricains : la scène d’action. Plus de bruits, mais moins d’idées.

Petite merveille d’histoire, absolument géniale les trois premiers quarts et passablement fatigante au moment où le dénouement s’approche. Mais cette scène obligatoire n’enlève rien à l’un des plus inventifs films d’animation pour toute la famille jamais sortis.