Un autre personnage de violent (avec celui de Bogart dans Lonely Place) qui menace l'équilibre d'une petite société et un scénario qui bifurque vers la campagne comme endroit d'une rémission possible. Ida Lupino en aveugle et en personnage nuancé qui va faire basculer le destin du personnage principal devant un double de lui-même encore plus violent et 'aveugle'.


Et puis il y a ce thème de Herrmann qu'il va reprendre dans une situation presque équivalente de chasse à l'homme (d'où l'orchestration), brouillon annonciateur de North by Northwest de Hitchcock.
Thème qui finit de donner une touche quasi surréelle, onirique en tout cas et nocturne certainement, à toute la partie du film à la campagne, dans et autour de la maison.


Le film vaut aussi pour ses petits détails de mise en scène qui rendent un personnage vivant en trois secondes à peine... mais est-il besoin d'en parler

JM2LA
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le 7 mars 2016

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