Afin de trouver le calme et l'inspiration, un compositeur s'enferme dans une villa prêtée par un ami pour travailler au calme. Mais c'est là que vont arriver des meurtres également dans le plus pur style giallo.
La maison de la terreur est le second film réalisé par Lamberto Bava, le fils de Mario, et cette production a comme particularité d'avoir été envisagé au départ comme une série télé, mais dont la violence fut si forte qu'il passera uniquement dans les grands écrans et comme long-métrage. D'où le fait que ça dure un peu trop longtemps, près de 110 minutes, et c'est parfois découpé comme si on avait fréquemment un rebondissement, une fin d'épisode en somme. Car on sent qu'il n'y a quasiment pas de budget, ça a d'ailleurs été tourné dans la propre maison du producteur, mais Bava fait du mieux qu'il peut avec des meurtres parfois imaginatifs, là où il n'est pas aidé par des acteurs au jeu disons, très approximatif. Pour l'anecdote, c'est Michele Soavi, qu'on connait aujourd'hui comme réalisateur, qui incarne le propriétaire de la (belle) villa. Même les meurtres manquent d'imagination, et pas de quoi se rincer l’œil non plus, production télé oblige...
Ne vous faites pas avoir par la sublime affiche, qui montre quelque chose d'âpre, de noir, pour une banal qui n'en finit pas d'enterrer un genre qui aura donné ses plus beaux lustres dans la décennie précédente.