La jeune psychiatre Constance Petersen arrive dans un établissement tenu par un Docteur sur le point de partir à la retraite. Elle tombe sous le charme de son successeur le Docteur Edwardes. Mais ses comportements bizarres inquiètent les autres médecins. Edwardes était en fait un usurpateur souffrant d'amnésie. Le faux docteur croit alors avoir tué le docteur Edwardes et s'enfuit de la clinique. Constance le retrouve et le cache à la police en doutant de sa culpabilité. Avec “La Maison du Docteur Edwardes”, Alfred Hitchcock nous offre une oeuvre psychologique brillamment portée par les comédiens Gregory Peck et Ingrid Bergman. Pour impressionner ses spectateurs pendant les scènes de rêves de John Ballantine, le réalisateur confie la direction à Salvador Dali qui impose un style surréaliste, loin des flous embrumés qui caractérisent souvent les visions nocturnes. “La Maison du Docteur Edwardes” est un film qui rencontre des lacunes et l’histoire d’amour atténue trop souvent la psychologie de l’oeuvre. Pourtant la réalisation, la photographie et la direction artistique nous fascine.