N'eût été la mauvaise réception de ce film (dont j’étais sûr avant de venir sur SC), j'aurais octroyé 7/10.
Certes, Cobweb — on s'épargne le titre français — ne brille pas par l’originalité de son scénario, mais question mise en scène, photographie et montage (avec de surcroît un jeu d'acteurs très honnête), il surclasse l’intégralité des films de sa catégorie, à savoir le-film-d’épouvante-fauché — et dans cette catégorie, comme vous le savez, ça grouille.
Je tente donc ici, avec mon 9/10, tel le colibri de la fable, de sauver l’honneur de cette agréable surprise, c'est-à-dire de l'arracher aux flammes tièdes du blasement, de la nonchalance et de la bêtise.
Ce premier film de Samuel Bodin* est indéniablement une réussite.
*S. Bodin est un Français qui a travaillé sur ce projet avec des personnes dont les noms finissent en ~ov ou ~ova à... ... 71% :Angelov, Borisov, Borissov, Chobanov, Dimitrov, Dimitrov, Genov, Kolarov [le petit-fils du grand Stéphane ?!], Petrov, Popov, Radkov,Tsenov, Tsvetanov, Tzenkov, Valentinov, Vladimirov, Alexandrova, Bankova, Borisov, Dimitrov, Dimitrova, Gulimanova, Hadjitodorov, Hristov, Ilchova, Ivanov, Manov, Markova, Mechkova, Petrov, Rizov, Stamenkova, Temelkov, Yordanov, etc.
C'est entre nous, OV the record.
Arnaud Rottenov