Et joyeux Halloween !

Et joyeux Halloween ! C'est chaque année plus tôt (comme les pubs de Noël, non ?), et ce film d'Halloween (il se passe durant la fête des citrouilles et nez crochus) a débarqué au mois de juillet, où il a logiquement floppé en beauté (il n'a attiré que 164 000 paires de tongs). Mais on est persuadé qu'avec une bonne date de sortie à la mi-octobre, et plus de promo (il s'adresse aux ados, il y a Antony Starr - la vedette de The Boys - qui crève l'écran... Mais pas un mot de la promo dessus, on sent le film sacrifié à plein nez), La Maison du Mal aurait pu fonctionner. Il est loin d'être une purge à sursauts pour ados peu regardants (la majorité de ce qui sort actuellement), et possède même une bonne surprise à la fin. Il prend le mythe de la maison qui est hantée par un enfant autrefois maltraité, le mythe de la maison qui rend fou (à la Amityville ou Shining), le mythe du monstre qui se cache dans les murs, et mixe tout, sur fond de nuit d'Halloween qu'on n'est pas près d'oublier.

qui fait l'araignée retournée sur à peu près n'importe quelle surface, et a des chicots à faire pâlir un Rottweiller), les trous dans les murs nous faisaient craindre l'éternelle scène de l’œil collé dans le Judas d'où déboule un monstre en plan subjectif (heureusement, juste une fois ou deux), la musique est angoissante, le

final est un coup de pep's au scénario pour conclure sans s'ennuyer, Antony Starr est flippant (comme d'habitude), et l'ambiance d'Halloween est bien là. Alors oui, La Maison du Mal ne révolutionne rien, pioche dans tout ce qui existe (et fonctionne) depuis longtemps, possède son lot de sursauts pour ados (sans avoir la main lourde), est un peu long par moments, mais il ne mérite pas l'indifférence qu'il a essuyée. Le dernier plan est un peu expédié (on n'a pas la suite des événements, c'est frustrant), et l'on sait avec l'insuccès de cet opus qu'il n'aura pas de suite, profitons donc de ce modeste petit film de maison hantée/monstre pour préparer Halloween.