Fulci est toujours au bord de la limite. Il nous fait régulièrement des cagades, car se tournant obsessionnellement sur le gore à outrance tournant au portnawak...
Si l'ambiance est bien glauque comme il sait si bien faire, le scénario reste dans un moule d'une banalité affligeante. La sad-end sauve un peu le tout, mais plus que jamais Fulci souffre de son handicap le plus fameux, en l'occurrence son manque total de savoir faire dans la création d'une vraie histoire intéressante.
Faut dire qu'après L'Au-dela, certes pas extraordinaire mais qui avait la caractéristique d'exploiter à fond l'univers lovecraftien. il était peut-être difficile de dépasser ses limites, surtout pour une personne très ennuyée par sa maladie.
L'idée est bonne, l'ambiance bien glauque est réussie, mais cela ne transparaît que trop rarement, Fulci se contentant ici (du moins c'est l'impression qu'il donne) de torcher un sujet facile.