"The Curse of Sleeping Beauty", inspiré des Frères Grimm, coproduit, coécrit et réalisé par Pearry Reginald Teo en super4k anamorphique Panavision avec un budget minuscule, est dédié à la vidéo et a remporté un prix pour sa musique. Le film commence par ses personnages dans la légende d'un univers fantastique qui alterne l'intrigue entre les cauchemars et un héritage, avec un style de série B violente. Cependant, le film souffre d'un scénario confus et mal construit, ce qui rend l'intrigue difficile à suivre. Les dialogues maladroits manquent de profondeur, empêchant les personnages de développer une véritable connexion émotionnelle avec le public.
La mystérieuse maison exploite la transition du réel à l'irréel avec une scène d'ouverture percutante, tandis que l'histoire se concentre sur l'énigme macabre d'une démonologie prévisible, plongeant dans un entre-deux mondes. Les événements s'accélèrent comme une fable moderne invraisemblable, bien qu'une mise en garde des ténèbres apparaisse. Les performances des acteurs sont médiocres, avec des interprétations peu convaincantes qui ne parviennent pas à sauver le film de ses nombreuses lacunes. Ethan Peck, dans le rôle de Thomas Kaiser, manque de charisme et de présence à l'écran. Les effets spéciaux, censés être un atout, sont souvent de mauvaise qualité et semblent datés.
Les phénomènes progressent en retombant dans une confrontation violente et inhabituelle, lors d'un dénouement brillant pour cette œuvre dotée d'une technique de téléfilm sans budget, qui offre un ensemble maladroit et incohérent. Les tentatives de créer une atmosphère inquiétante et mystérieuse tombent à plat en raison d'une réalisation faible et d'un manque de vision artistique claire. Le film se perd dans ses propres ambitions et ne réussit jamais à trouver un équilibre entre l'horreur et la fantasy. "The Curse of Sleeping Beauty" laisse le spectateur avec un sentiment de frustration plutôt que de satisfaction.
Entrées Salles Russie : env. 10.000.
> https://youtu.be/Il87Fg7xkPE