Tout commence par une musique angoissante... Un type marche pieds nus, sous un soleil accablant, il cherche une oasis que jamais il ne trouvera... Il a les vêtements déchirés, il marche encore.
Il tombe sur deux statues assez étranges. Derrière, il y a un lit dans lequel dort une jolie fille qui semble s'être assoupi depuis pas mal de temps (je vous explique pas l'haleine qu'elle doit se payer). Il s'assoit sur le lit, lui caresse le visage, l'embrasse... elle se réveille, il lui saute dessus sauvagement...
Voilà, c'est tout pour moi !
Non, il s'assoit sur le lit, lui caresse le visage, se penche pour l'embrasser et là... instant céphalées intenses. Il est assailli de voix et d'images d'une vieille bâtisse sombre. Il se réveille sur son lit, déboussolé, le réveil sonne, il est 7 heures du matin (ou de l'après-midi feignasse), et il se recouche...
Générique !
Le type est peintre. Il vit dans un modeste appartement, avec un ami qui lui fait ses courses. Le mec ne sort pas de chez lui. Son oncle, qu'il ne connaît pas, lui lègue un manoir familial, et comme par hasard c'est exactement celui qui était dans son cauchemar.
Il lui laisse une lettre qui lui explique que ce manoir est dans sa famille depuis toujours, qu'il y a une malédiction. Il s'excuse de lui transmettre ce fardeau. Il lui demande de ne surtout pas pénétrer dans les pièces qui sont sous le sous-sol (On sait déjà que ça va finir par arriver, sinon ça ne serait pas drôle)...
Mais le mec fait toujours des cauchemars, voit un démon chelou, et cette belle au bois dormant qu'il finit par réveille et qui lui demande de briser la malédiction en allant l'embrasser. Elle est dans la maison, endormie, et un lien les unit, etc.
Un film qui n'a vraiment d'intéressant que les quinze dernières minutes, qui fait frissonner gentiment mais qui est assez ennuyeux. La musique instaure malgré tout une tension, les décors sont plutôt bien réussis, mais à part les mannequins zombies qui font parfois un peu peur, il n'y a pas grand chose. Un film de plus qui explore la symbolique du diable mais de façon très convenue.