Les épisodes se suivent et se ressemblent, dans la saga de La Panthère Rose. Toujours les mêmes équipes techniques, les mêmes scénaristes et des synopsis qui se ressemblent bien trop.
La Malédiction de la Panthère Rose, où on essaiera de trouver le rapport avec le titre français (et même anglais), est un film qu’on confondra avec les autres de la saga, avec les mêmes gags, les mêmes personnages, la même histoire, les mêmes ressorts scénaristiques et un Peter Sellers qui abuse de l’accent français et du regard ahuri, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le spectateur qui a l’impression de voir toujours le même film. Cependant, une petite bonne nouvelle : Cato a enfin un rôle conséquent, ce qui permet d’admirer le talent de Burt Kwouk, excellent second rôle. Il n’empêche qu’on s’ennuie poliment devant cette machine trop bien huilée, qui ne se renouvelle que par le biais de sa musique, génialement mis au goût du jour.
C’est sympathique, quoique saoûlant au bout d’un moment, mais La Panthère Rose a définitivement atteint ses limites. Il serait temps de songer à changer quelque chose dans la série pour que l’intérêt des films en soit décuplé.