You mean Douvier killed a wandering transvestite just to impress his godfather?
Dernier volume de la saga, cette Malédiction s'amuse à recycler tout ce qui faisait le sel des précédents épisodes (échouer à tuer Clouseau, le faire rentrer dans un placard quand il cherche à sortir de la pièce, lui faire porter des costumes impossibles - Long John Silver ! Le Parrain ! -, faire péter les plombs à un Dreyfus mystérieusement sorti des limbes, renouveler les attaques de Cato...) en y introduisant quelques nouvelles idées (la Clouseau Mobile - The Silver Honey ^^-, Cato qui sort enfin de l'appartement de Clouseau pour l'épauler) et une certaine envie de s'internationaliser.
Cela fonctionne plus ou moins bien : si j'ai éclaté de rire en entendant Clouseau entamer la chanson de l'Ile au trésor (Oh, sixteen chests on a dead man's rum/Yo-ho-ho and a bottle of the chest/Drink to the devil and some for the rum/Ho!) ou lors de sa rencontre avec Hercule Poirot, je suis tout de même moins convaincue par la tenue de l'ensemble. Peut-être parce qu'il est difficile d'aller plus loin que le précédent épisode (les mafiosos font pâle figure face à Dreyfus, l'âme damnée de Clouseau), que les gags m'ont semblé plus attendus (la scène d'entrepôt a quelque chose de trop convenu) et que, malgré quelques trouvailles (l'appart' reconverti en bordel), l'ensemble m'a paru moins inspiré.
On s'amuse tout de même, mais la saga trouve ses limites et peine à renouveler son stock de blaques... So long, chief inspector !