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Quand La Maman et la Putain remporte le grand prix spécial du jury au festival de Cannes en 1973, l'annonce est accueillie de manière mitigée par le public. Le prix est décerné à Jean Eustache par Ingrid Bergman qui déteste le film. Ce clivage autour du film s'explique sans doute par les tabous qu'il soulève à l'époque (triangle amoureux, crudité des dialogues...), par sa durée et par le jeu atypique des acteurs (Jean-Louis Bory, dans Le Nouvel Obs, vilipende le film et le jeu de Jean-Pierre Léaud dans une critique).

La Maman et la Putain, souvent qualifié de « film rare » ou de « chef-d'œuvre invisible », n'a jamais été édité en DVD en raison d'un accord impossible entre producteurs de DVD et Boris Eustache, le fils du réalisateur, qui détient les droits du film depuis le décès de son père.

La plupart des gens l'ont donc (re)découvert en juillet 2013 lors de sa diffusion sur Arte, ou, comme moi, l'ont téléchargé sur internet.


Un film à part


J'ai visionné La Maman et la Putain à plusieurs reprises car ce film me fascinait.
Les thèmes abordés par le film de Jean Eustache n'expirent pas avec les années, bien que La Maman et la Putain soit ancré dans le Paris post-68.
Il est question de la relation à l'autre, de l'amour, et du rapport avec son époque et ses contemporains. Quelle que soit la manière dont Eustache se propose de traiter ces thèmes, il a le courage de le faire avec le plus de transparence possible, sans autocensure.
Ce scénario-fleuve est rédigé très rapidement, dans une sensation d'urgence. Dans une envie de tout déballer. « Il faut que tout se sache » dira Alexandre dans le film, en tant que porte-voix et alter ego d'Eustache lui-même.


Une forme épurée et un style « Bressonien »


Cette démarche d'authenticité se manifeste à travers une éthique sans doute empruntée à Robert Bresson :

  • Le format en 4/3 et le choix de la pellicule en 16mm (qui était avant tout un choix pratique pour des raisons économiques) a des « répercussions » artistiques (puisqu'il ne permet pas au regard de s'évader sur les côtés et l'oblige à se focaliser sur le centre de l'image, donc sur les personnages, leurs visages, leur parole).
  • Le noir et blanc est un choix qui tend à banaliser l'image, pour ne pas chercher à faire d'esthétisme superflu.
  • La durée (3h40, inédit pour un film intimiste à l'époque) permet d'installer le film dans un effet de temps réel et de créer une intimité forte avec les personnages.

La caméra effectue très peu de mouvements, se focalise sur les personnages. Cette passivité de l'opérateur et cette recherche d'ascèse permettent de faciliter le cheminement du spectateur vers ce que le cinéaste cherche à lui transmettre.

Cet effet de huis clos, ce resserrement sur les personnages donne aussi plus de poids aux acteurs. Des acteurs au service du texte d'Eustache et qui doivent le restituer. Non comme des machines, car ils arrivent à se l'approprier : on le voit lors du monologue de Jean-Pierre Léaud (que l'on accuse de jouer faux) sur son passé avec Gilberte, et surtout sur celui de Françoise Lebrun à la toute fin du film. Les acteurs se transcendent et leurs personnages prennent vie, on est saisi par les émotions qui se dégagent de leur interprétation.

Mais au premier abord il est vrai que le jeu des acteurs à de quoi dérouter (notamment lors des premiers dialogues entre Jean-Pierre Léaud et Isabelle Weingarten). D'autant plus aujourd'hui quand les spectateurs sont habitués à une interprétation se voulant la plus réaliste possible. Lorsque l'on pose la question à Boris Eustache (précisément en ce qui concerne Jean-Pierre Léaud), il répond d'ailleurs, non sans humour : « déjà à l’époque il ne jouait pas normalement, et maintenant non plus. Maintenant d’ailleurs, le décalage est encore pire ».

Je n'ai pas été trop perturbé par le jeu des acteurs personnellement. J'avais déjà vu Jean-Pierre Léaud dans beaucoup de films de la Nouvelle Vague et j'étais habitué à son attitude.


Jeu de rôles pervers


Cette œuvre se singularise aussi par le jeu de rôles des personnages et par l' « énonciation » :
- Alexandre (Léaud) est l'alter ego d'Eustache (mais selon Eustache « la copie est toujours mieux que l'original », si l'on se réfère au passage où Alexandre raconte l'anecdote du sosie de Belmondo avant de déclarer, tel un manifeste : « Plus on paraît faux comme ça, et plus on va loin. Le faux c'est l'au-delà »).
- Gilberte (Weingarten) est celui de Françoise Lebrun (l'ex-fiancée de Jean Eustache)
- Marie (Lafont) celui de Catherine Garnier (son ancienne amante, qui, bouleversée, se suicidera après avoir vu le film...)
- et Veronika (Lebrun) celui de Marinka Matuzewski (compagne d'Eustache au moment où le film est tourné).

Ce lien étroit avec le réel bouleverse Catherine Garnier qui souffre probablement de se voir représentée comme un personnage secondaire, laissé de côté, et manipulé par le héros. Le film lui permet sans doute, sinon d'ouvrir les yeux, de prendre la mesure d'un manque de considération de Jean Eustache à son égard. D'autant qu'elle a largement participé à l'élaboration de ce film.
La Maman et la Putain a même, selon ses dires, fini par déplaire à Jean Eustache, à cause de cette étroitesse avec sa vie personnelle. Après le suicide de Catherine Garnier, Jean Eustache décide de se faire interner en maison de repos.


Ce que le film révèle de son auteur et de son époque


Le film prend place sur la rive gauche d'un Paris qui se remet des événements de mai 68. Pour André Habib, ce film est le « portrait intimiste d’une génération écartelée entre le glorieux mythe de la Nouvelle Vague et la débâcle dépressive de l'après-Mai ».
Le film comporte de multiples références directes à son époque et à l'évolution de la société ; l'avènement du libéralisme, la prétendue « nouvelle société » de Chaban-Delmas...
Il y a aussi un bon nombre de références culturelles (les films en salle à cette époque, les présentateurs de télévision, certaines personnalités comme Sacha Guitry, Jean-Paul Sartre...), ce qui donne au film un côté documentaire, voire même un côté docu-fiction (un genre de film où des acteurs interprètent des personnages ayant existé à travers des remises en situation).
Le film révèle une époque, avec ses mœurs, son mode de vie. Eustache s'en sert aussi pour communiquer ses opinions vis-à-vis d'elle.

Il est donc parfois fait référence à mai 68, étant donné que son héritage reste toujours prégnant dans les esprits à ce moment. Eustache n'a pas vraiment vécu mai 68 de l'intérieur, préférant au plus fort des manifestations aller lire dans les cafés (une anecdote racontée dans le film, et qui donne peut-être lieu à la plus belle tirade d'Alexandre). Il a regardé ce mouvement avec détachement et sans volonté d'y participer. Il se moque d'ailleurs à quelques reprises des différentes idéologies qui en ont découlé. Toutefois, il semble quand même avoir eu à un certain moment un engouement en faveur du mouvement, bien qu'il en ait sans doute bien vite saisi la retombée, et son influence relative sur le plan politique. Eustache semble au final plus écœuré par l'après-68 que par mai 68.

Les valeurs libertaires et progressistes dont on en hérité la société française se sont révélées paradoxalement aliénantes pour les personnages de son film, qui ne proposent pas non plus d'alternative. Changer la société n'est pas leur but. Ils ne sont pas plus avancés pour savoir ce qu'il faudrait faire pour que le monde qui les entoure leur convienne. Alexandre et Veronika savent seulement ce qui ne leur convient pas, les valeurs qu'ils rejettent, non sans parfois quelques contradictions.
Quand la plupart des figures culturelles de son époque comme Jean-Luc Godard et Chris Marker participent aux manifestations et réalisent même des films militants, Jean Eustache reste en retrait, et préfère montrer du doigt certaines figures et symboles du « progressisme ». Jean-Paul Sartre est moqué, le MLF est raillé, le film militant d'Elio Petri est vilipendé.
Eustache avait déjà déclaré, lorsqu'il était interrogé sur son film Le Père Noël a les yeux bleus, avoir voulu montrer que « quand on n'a pas de quoi bouffer, on ne pense pas au marxisme, on pense à bouffer ».

« C'est bien un film ancré dans son époque mais un cinéma à contre-courant de ce qui se faisait à ce moment-là [films militants, fictions en couleur] » dit Boris Eustache à propos du film.


Authenticité


En philosophie, le terme d'authenticité désigne « une vertu par laquelle un individu exprime avec sincérité et engagement ce qu'il est profondément ».
Le philosophe canadien Charles Taylor juge « [qu']un individu, pour atteindre un idéal d'authenticité, doit pouvoir exprimer, au-delà de tout conformisme social, sa « vérité intérieure », et doit y être fidèle. »
Si l'on considère que les mœurs héritées de 68 constituent le conformisme de l'époque, alors Jean Eustache est par conséquent anticonformiste et son éthique d'authenticité est donc en accord avec la définition qu'en donne Taylor ci-dessus. Quant à savoir s'il est fidèle à sa « vérité intérieure », c'est une autre question à laquelle Eustache semble répondre en ces termes (à travers le personnage d'Alexandre) : « On a oublié deux choses dans la déclaration des droits de l'homme : le droit de se contredire, et le droit de s'en aller ».

Jean Eustache tente le pari de partir du particulier pour toucher l'ensemble ; il construit son film avec son vécu, et arrive à aborder beaucoup de sujets universels à travers ses opinions (ou non-opinions) sur la société et la politique, sur sa conception de la vie, ses ambitions ou non-ambitions, ses espoirs et désespoirs... Cela donne un film empreint de romantisme, d'humour, de mélancolie et parfois de nostalgie.

La Maman et la Putain dégage parfois un climat de noirceur, de pessimisme et de cynisme illustré par ce dialogue entre Alexandre et Veronika où celle-ci lui dit : « Ne faites pas cette tête. La vie est belle. La vie est merveilleuse. Vous ne voyez pas ? Regardez ce ciel horrible. » ou encore par un bon nombre de répliques d'Alexandre telles que : « je ne suis pas bien dans ma peau », « je n'ai peut-être pas la vocation de la vie », ou encore cette réponse grinçante qu'il adresse à Veronika lorsque celle-ci lui demande s'il va bien : « Quelle question... Bien sûr que non ».

On peut éventuellement voir dans ce scénario les prémices suicidaires d'Eustache, qui expose sans doute ses états d'âme sans pudeur, et assume son mal-être.
Il y expose aussi ses relations aux autres : il semble qu'une profondeur des sentiments, une sincérité totale, ne puissent être atteintes pour lui que dans l'union, le couple, la relation amoureuse.
Alexandre n'arrive pas à atteindre cette profondeur avec Marie, pour qui il n'éprouve pas une passion. On assiste à peu de conversations sincères entre eux excepté une nuit lorsqu'il lui décrit un rêve. Avant de lui dire sans prendre de gants : « quand je fais l'amour avec vous, je ne pense qu'à la mort, à la terre, à la cendre »...
Peut-être aussi lui reproche-t-elle d'être trop docile, n'osant que rarement s'affirmer. Pourtant, ceci advient à un moment. Marie ose dévoiler ses sentiments pour Alexandre après une soirée qu'elle a passée seule à l'attendre alors qu'il était en compagnie de Veronika. Mais ce dernier ne semble même pas l'écouter...
Il ne peut pas non plus atteindre cette profondeur avec Gilberte, car il a entretenu des rapports trop conflictuels avec elle, et elle a fini par lui échapper.
C'est avec Veronika qu'il semble le plus en mesure de l'atteindre ; ils échangent beaucoup ensemble, elle est sensible à sa parole, et Alexandre se trouve suffisamment à l'aise avec elle pour en venir à lui confesser ses états d'âme, les raisons de son mal-être (sa rupture avec Gilberte notamment). Jusqu'à même lui avouer qu'il n'a « peut-être pas la vocation de la vie ».
Alexandre a de nombreux défauts, il rumine ses malheurs en permanence, il dénigre à peu près tout, il est très centré sur lui-même... Il semble avoir du mal à s'intéresser aux autres s'ils ne s'intéressent pas d'abord (beaucoup) à lui. Ce n'est que lorsqu'il relève la tête du guidon qu'il se rend compte qu'il est passé à côté d'une opportunité d'être heureux. Il semble parti pour perdre Veronika, mais cette fois-ci il redresse la tête à temps et ne renoue pas avec un nouvel échec.
Le film se conclut sur une « happy end » pour le moins déconcertante. Cette fin quelque peu romancée par une demande en mariage et l'attente d'un enfant (une fin pas si « féérique » puisque Veronika passe tout le long de la dernière scène à vomir) ne correspond pas à la réalité biographique de Jean Eustache mais raconte assurément quelque chose de l'auteur (il n'est relaté nulle part une quelconque demande de mariage de Jean Eustache à Marinka Matuzewski – ils n'ont jamais eu d'enfants d'ailleurs ; Patrick et Boris Eustache étant les enfants de Jeanne Delos).
Cette conclusion du film semble dépeindre l'amour comme sommet, comme une échappatoire à un monde que les protagonistes ne maîtrisent pas, et comme forme suprême de réalisation de soi.

C'est donc en soi une conclusion de film plutôt positive ; car Eustache montre qu'à défaut de croire en la possibilité d'une société meilleure, croit au bonheur à travers l'épanouissement amoureux.


Les raisons probables de l'affection d'une secte de cinéphiles pour La Maman et la Putain


Ce film touche par ses monologues uniques, sa quête de transparence, par les scènes de dévoilement des personnages, par la manière dont les acteurs se transcendent par séquences. L'impudeur des mots, la crudité des dialogues ne rendent jamais pour autant le film obscène ou vulgaire à mon goût. On pourrait reprocher au film trop d'exhibitionnisme. C'est le cas d'une certaine manière. Mais c'est peut-être ce qui permet de révéler les profondeurs d'humains en doute, à travers une mise en scène et un texte stupéfiant d'authenticité.
Que ces vérités intérieures assénées par les personnages correspondent ou non à nos opinions, on se trouve tout de même admiratif devant la manière dont elles nous sont transmises, et par la beauté quasi lyrique des textes. Comme lorsque Veronika, dans son monologue final, déclare sa « tristesse qu'elle traîne depuis cinq ans » (on pourrait interpréter ceci comme le début des mouvements de 1968 vu que le film sort en 1973). Elle décrète sans détour que toute relation libre, sans projet de procréation « c'est de la merde ». Une phrase proférée à l'emporte-pièce qui peut en agacer plus d'un (à titre personnel je ne suis pas d'accord avec ce qu'elle dit, mais ce monologue sentencieux - parmi quelques autres - ne prend pas l'allure d'un « manifeste idéologique » ; il doit sa « valeur » et la fascination qu'il suscite par l'état de transcendance dans lequel il est dévoilé par Françoise Lebrun. Veronika à quelques reprises dans le film s'excuse d'ailleurs de dire « un maximum de conneries ». Cette phrase tend plus précisément à condamner les idéaux libertaires de 68 qui semblent avoir instauré une doxa dont souffre Veronika, mais aussi en réalité les trois personnages : celle de l'amour dit libre, qui en réalité fausse les attitudes des protagonistes dans leurs rapports aux autres, et les renvoient en définitive à leur propre solitude. Mais de la même manière que Veronika souffre du schéma relationnel quasi unique qui s'est installé dans les mœurs collectifs, il y a un paradoxe à vouloir à son tour prôner un schéma qui se voudrait comme vérité absolue, totalitaire, celle d'un couple dont la sincérité résiderait uniquement dans la perspective de la procréation).
Ce monologue de Veronika est une longue tirade dans laquelle celle-ci se dévoile corps et âme et cette « performance » de Françoise Lebrun - qui fut largement saluée - est l'une des scènes les plus marquantes du film.

La Maman et la Putain est une épreuve, un test, une rencontre avec un auteur mais a aussi été je trouve une rencontre avec moi-même. C'est un film qui par la diversité des thèmes qu'il aborde interroge le spectateur.
Eustache à travers son film a usé de sa liberté d'expression dans toute la mesure du possible.
La Maman et la Putain est un film transgressif et unique dans son format, ayant l'authenticité pour objectif absolu. L'authenticité dans tout ce qu'elle comporte de violence et d'intransigeance. Mais peut-être faut-il « déplaire à beaucoup pour plaire à d'autres tellement ».

Dans son livre Rester Vivant (1991), Michel Houellebecq, en guise de conseil aux écrivains en herbe, écrit ce qui semble résumer parfaitement la démarche artistique de Jean Eustache : « La vérité est scandaleuse. Mais, sans elle, il n'y a rien qui vaille. Une vision honnête et naïve du monde est déjà un chef-d'œuvre. En regard de cette exigence, l'originalité pèse peu. Ne vous en préoccupez pas. De toute manière, une originalité se dégagera forcément de la somme de vos défauts. Pour ce qui vous concerne, dites simplement la vérité ; dites tout simplement la vérité, ni plus ni moins. »

J'ai regardé La Maman et la Putain à plusieurs reprises en y trouvant « un plaisir sans cesse renouvelé ». Il s'agit du film qui m'a certainement le plus inspiré, celui sur lequel j'ai fait le plus de recherches tout en y prenant le plus de plaisir. Et je souscris complètement aux propos d'Olivier Assayas (réalisateur et critique aux Cahiers du cinéma de 1980 à 1985) lorsque celui-ci inclut La Maman et la Putain dans sa cinémathèque imaginaire et déclare :
« Je n'aurais pas imaginé ne pas citer La Maman et la Putain. J'ai l'impression de vivre avec ce film depuis qu'il existe. Je me pose, comme beaucoup de gens dans le cinéma, la question de savoir comment on peut refaire quelque chose comme cela, comment on peut atteindre ce qu'Eustache a atteint. Je crois que la réponse est qu'on ne peut pas. […] Eustache a très peu tourné. La Maman et la Putain est le film de quelqu'un qui, dans un seul film, avait besoin de tout mettre : son rapport au monde, au cinéma. Du point de vue de l'écriture, de la manière de saisir le monde et la vie quotidienne, personne ne l'a fait comme Eustache. C'est criant de justesse, de vérité, et ce film acquiert une espèce d'éternité. »

MatthieuJeuland
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le 5 mai 2016

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