Alors qu'ils sont au départ sur deux enquêtes distinctes, l'un enquêtant sur la mort d'un chef de chorale et l'autre sur la disparition d'enfants, ces deux flics vont voir leurs investigations se recouper, et mener à une plus grande affaire.
A la vision de ce film, tourné en mode pépère, on pense tout de suite au modus operandi des Rivières pourpres, du même auteur Jean-Christophe Grangé, où c'étaient aussi deux enquêtes qui se rejoignaient alors qu'au départ, on pensait qu'elles n'avaient rien à voir. J'aime bien le film de Mathieu Kassovitz, mais j'aurais pu lui reprocher son côté tarabiscoté qu'on retrouve ici, mais c'est comme son spectre, où il n'y a aucune ambition formelle à l'image. Sylvain White est pourtant un réalisateur qui a été formé à l'école américaine, il a tourné plusieurs films (et épisodes de séries), mais c'est digne d'un téléfilm de TF1 de 1992 tant c'est plat et sans aucune surprise. De plus, c'est l'occasion de voir Gégé quand il n'a l'air d'en avoir rien à foutre de ce qu'il joue, avec une conviction modérée, quand il ne semble pas doublé pour n'importe quoi. Pourtant, son autre comparse, la tête brulée jouée par JoeyStarr n'est pas si mauvaise même si là aussi il renvoie à Vincent Cassel en moins bien. Dans le reste du casting, on retrouve Thierry Lhermitte en informatif, Helena Noguerra, et un acteur allemand qui semble afficher son côté méchant sur le front.
Le film semble totalement oublié, voire même n'évoque rien à personne, et c'est tant mieux tant ça parait poussif et inutile à singer une autre œuvre.