Afin de gagner les votes de ses consœurs, une jeune femme va utiliser comme mascotte un paresseux pour tenter de devenir la cheffe de la sororité. Seulement, l'animal, montré comme mignon, va se révéler être un psychopathe qui va zigouiller tout ce qui bouge.
Gros succès dans les divers festivals mais bide en salles, La mascotte fait partie de ces films horrifiques, comme Des serpents dans l'avion ou Winnie the pooh, qui tiennent sur l'incongruité de leur sujet. Ici, on parle d'un paresseux, immortalisé en animation dans Zootopie, et ça ne choque pas vraiment de le voir agir rapidement. Voire même de conduire, de prendre des selfies voire d'avoir son compte Instagram ! C'est clairement un film où le cerveau est au vestiaire, avec des actrices mauvaises tant elles sont caricaturales, mais qui marche en partie par son concept fun, et les multiples tueries perpétrées par ce paresseux.
D'ailleurs, il ne faire guère montre de ses moyens limités car on sent tellement que l'animal est le plus souvent une marionnette, avec ses très longues griffes, et qui surfe allègrement sur son époque avec l'omniprésence des réseaux sociaux, signe de célébrité pour la jeune femme (jouée par Lisa Ambalavanar) qui veut être dans cette sororité, phénomène typiquement américain, coute que coute, son quart d'heure Wahrolien en gros.
Comme quoi, les films à concept ont beaucoup de mal à tenir sur la distance, et si l'habillage est assez amusant, à l'image du générique de fin, il en est presque parodique dans son second degré, notamment ces couleurs rose bonbon.