Un vrai pot-pourri que cette méduse paralysée, tourné la même année que La méduse électrique. De l'érotisme, de la violence, du mélodrame, entre autres ingrédients d'un film mineur dans la carrière de Masumura mais néanmoins écrit sans ratures et avec une grande science du montage. Tout est délibérément outré, à commencer par l'interprétation, au service d'un scénario méchant qui n'épargne ni les pères irresponsables et ivrognes ni les malversations des grandes entreprises. Beaucoup de gifles et de coups de poings rythment le film qui maintient sans effort un ton sarcastique et cynique.