C'est assez ironique de penser qu'un film dans les Alpes peut être aussi plat. Les films contemplatifs fonctionnent généralement car on comprend la quête du personnage et on peut d'une certaine manière connecter avec ce dernier. On se laisse porter par les images et l'oeuvre dans son ensemble.
Dans ce cas, un documentaire sur Chamonix avec la voix de Yann Arthus-Bertrand aurait tout a fait suffit. Les plans sont aussi beaux que le jeu est fade. On est sorti du film bien avant l'arrivée du fantastique dans le film et du coup cela fait flop. La romance devient presque gênante avec des dialogues tellement ordinaires qu'ils sonnent faux.
Tant mieux si certains ont réussi à entrer dans le film la montagne (comme Pierre), mais clairement, ce n'était pas mon cas.