Je dois vous confesser une chose ; j'aime bien The Rock, dit Dwayne Johnson. Aux côtés de Jason Statham, il représente la nouvelle génération du film d'action, à l'instar de Stallone et Schwarzy, mais à l'inverse d'eux, il a un côté plus humain qui le rend fort sympathique. De plus, il passe facilement du genre bourrin à la comédie sans trop de soucis ; je garde un souvenir ému de No pain no gain, où il était clairement étonnant.
Tout cela pour dire qu'il me fait voir de drôles de choses, comme La montagne ensorcelée, et dont je comprends mieux pourquoi le film n'est pas sorti en salles, mais directement en dvd chez nous. Faut dire que le four au box-office américain n'a pas aidé.
Donc, Dwayne (et son sourcil) joue un chauffeur de taxi à Las Vegas qui transporte deux gamins étranges, et qui disent être des extraterrestres. Alors lui, ça le fait rire car au même moment (au même endroit) se situe une convention geek avec des gens costumés en Stormtroopers, il en a vu d'autres. Sauf que quand le garçon peut traverser les matières ou la fille peut lire les pensées, ça le fait moins marrer. Et le voilà parti à la recherche de cette fameuse montagne, poursuivi par des agents fédéraux qui veulent capturer ces squatteurs illégaux du sol américain.
Le film étant une production Disney, ça reste très gentillet, Dwayne Johnson cicatrisant plus vite que son ombre et les coups de poings ne font pas gicler du sang à l'écran. C'est même ponctuellement drôle car lui se retrouve embrigadé malgré lui dans cette histoire. De plus, on voit un chien, et qu'on sauve par-dessus le marché : je ne vous parle pas de Independence day !
Ça reste bourré d'incohérences à tout va (le taxi conduit par The rock a l'air invulnérable) et au fond assez cucul. C'est pas pour rien qu'on y trouve Carla Gugino et Ciaran Hinds qui viennent gratter le chèque, ainsi qu'une apparition de Garry Marshall.
Par contre, excellent score de Trevor Rabin, qui s'en donne à cœur joie dès l'intro.
Je vous avoue que ce n'est pas terrible, mais pour le jeu de sourcils de The Rock, je ne suis que peu de choses...