Ne nous attardons pas trop sur ce jeu de mots assez facile...
J'avais envie de voir ce film car les réalisations d'Hitchcock font figure de classiques (j'ai déjà vu les Oiseaux), et qui ne connait pas la mythique scène où Cary Grant se fait poursuivre par un avion ? Brièvement, La mort aux trousses (North By Northwest en version originale), c'est l'histoire d'un quiproquo qui va vite tourner à la machination et au film d'espionnage/thriller, où Roger Thornhill, incarné par Cary Grant, alors simple publicitaire, va devoir mettre au clair une vaste histoire d'espionnage.
CARY GRANT. J'insiste bien sur ce nom, car c'est bien lui qui porte le film, qui mérite déjà lui-même d'être vu. Mais Cary Grant y apporte une dimension supérieure. Sa classe légendaire de gentleman des 50s, son détachement et son humour, m'ont fait me plonger dans le film la tête la première. On ne peut que s'attacher à ce personnage qui enchaîne les mésaventures, empêtré dans son incompréhension face à la situation, et son flegme naturel. Rien que la scène de la vente aux enchères vaut le détour, je me la suis repassée plusieurs fois, un vrai délice. Mais n'oublions pas les autres et notamment Eva Marie Saint qui est juste magnifique, LA femme fatale et séductrice, comme on n'en fait plus aujourd'hui. Les antagonistes, notamment Martin Landau, endossent très bien le rôle de méchants antipathiques. Mais voilà, Cary Grant est vraiment, pour moi, la clé-de-voûte de ce film et ce qui m'a donné le coup de cœur.
En tout et pour tout, La mort aux trousses est un délicieux thriller qui pose les jalons d'un genre qui sera bientôt porté par James Bond et bien d'autres, et même plus de deux heures de film ne sont pas suffisantes, il m'en faudrait plus.