La revanche de la mémoire de la mort dans la peau
La note baisse d'un point, le premier opus était clairement au-dessus de cette succession moins inspirée de cascades et filatures-contre-filatures.
La persistance de la morale de Marie est une douceur presque trop invisible. Au point que même la CIA est incapable de se rendre compte que la plus haute menace de son existence est un agneau parmi les loups. Un agneau qui sait se défendre quand le besoin s'en fait sentir. Atouts, jokers et autres grands pontes n'y pourront rien.
On suit Bourne dans sa quête de lui, sa quête de passé et sa soif de vengeance. On précède aussi un peu Bourne parce que même si la CIA a toujours un temps d'avance sur lui, elle est bien en peine d'accrocher les wagons et de conserver son train. Là où l'instinct de Bourne fait merveille, l'intell-agence est personnifié par une femme, au regard et au menton froids, mais qui reste tout de même souvent à quelques encablures de la vérité. Celle qui saute aux yeux de partisans de Jason le trublion : s'il est amnésique, nul besoin pour la CiA de vouloir le trouer la peau, son dossier suffira.
Appréciation personnelle forte du tueur à gages russe, sans doute le personnage de l'épisode.