Un air de Kafka dans cette transformation bestiale de l'homme en insecte.
Ce film nous montre la mutation progressive d'un chercheur victime de ses expériences, à partir
de la mutation son idée scientifique jusqu'à l'impact qu'elle aura sur son inventeur.
"La mouche", c'est l'histoire tragique de la l'humain vaincu par la bête: le dégout, la répulsion, les vomissements acides l'emportent sur un corps et un âme, sur le beau et le bon. Des oreilles arrachées, des membres dissous, de la chair décomposée. La mouche est un film répugnant, mais tellement tragique car les émotions restent dans ce corps horrible, on les perçoit, on les devine.
La violence n'est pas gratuite dans ce film, et les scènes dégoutantes de décomposition, de déchirement de chair sont nécessaires pour comprendre le déchirement qu'engendre une telle mutation. Tout est montré, rien n'est suggéré, sauf les émotions, car Seth Brundle, ou la mouche humaine est plus humaine que son corps.
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