Éphémérité
Un congrès médical, un hôtel, des gens rassemblés là on ne sait trop pourquoi : le film de Martel respire l'éphémérité. Pour tous ces adultes et adolescents que l'on croise informellement, les...
Par
le 13 mai 2021
1 j'aime
1
Un congrès médical, un hôtel, des gens rassemblés là on ne sait trop pourquoi : le film de Martel respire l'éphémérité. Pour tous ces adultes et adolescents que l'on croise informellement, les événements décrits deviendront en grande partie anonymes, rejoignant un grand tout mémoriel dont nous assistons à la simple construction.
La traversée de ce magma de souvenirs est aussi plaisant que celui d'une période agréable de notre vie, voire davantage : on a l'impression de capturer quelques bouffées d'une autre époque que la nostalgie n'a pas encore fait jaunir. Religion, amour, éducation... Les passions se suivent et ne se ressemblent pas dans une Argentine en pleine modernisation qui découvre de nouvelles mœurs, ainsi qu'un peu de science. Et le thérémine.
Le film pose facilement la question de ce qu'on peut bien être en train de regarder (difficile de se rappeler de son histoire avec netteté), mais la douceur avec laquelle il redécouvre l'adolescence d'un pays en même temps que de ses personnages ne peut pas laisser indifférent.
Créée
le 13 mai 2021
Critique lue 125 fois
1 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur La niña santa
Un congrès médical, un hôtel, des gens rassemblés là on ne sait trop pourquoi : le film de Martel respire l'éphémérité. Pour tous ces adultes et adolescents que l'on croise informellement, les...
Par
le 13 mai 2021
1 j'aime
1
Du même critique
Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...
Par
le 26 oct. 2018
8 j'aime
(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...
Par
le 16 juil. 2018
8 j'aime
1
Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...
Par
le 25 août 2018
7 j'aime
3