Le film n’a rien d’exceptionnel mais se laisse voir sans déplaisir en raison d’une intrigue bien construite, à l’ambiance noire (où dominent les scènes nocturnes, éclairées par l’américain Jack DRAPER). Cette fois-ci, il n’est pas question de triangle amoureux et le film fait découvrir l’univers de la pelote basque, des paris sur les matches et des malfrats. Seuls les personnages féminins sont doués de qualité humaine, contrairement aux hommes, arrogants et menteurs comme Marcos Arizmendi (Pedro ARMENDÁRIZ), champion de pelote qui multiplie les conquêtes féminines (Lucrecia la chanteuse, Sara, la riche veuve et Rebeca, enceinte de lui) ou cupides comme Marcial.