A pitchiori, La Nuit de la comète pourrait être un de ces films de science-fiction dits "post-apocalyptiques" où quelques individus se retrouvent du jour au lendemain seuls au monde, livrés à eux-mêmes, en proie à des ombres menaçantes, condamnés à devoir survivre dans un environnement hostile et à errer comme des âmes en peine dans des villes devenues désertes, suite à une terrible catastrophe survenue à l'échelle planétaire. Sauf que pas vraiment. Pourquoi ? Parce que le scénariste et réalisateur Thom Eberhardt a de l'humour et prend le genre à contre-pied, annonçant d'emblée la couleur par quelques clins d’œil amusés aux films de SF des années 50 et en choisissant comme survivants des adolescentes fort sympathiques qui, passé un bref moment de désarroi, finissent par prendre tout ça avec une certaine légèreté. Nous suivons donc deux sœurs, Regina (Catherine Mary Stewart) et Samantha (Kelli Maroney), qui se situent à cet âge charnière où les parents sont un obstacle à la liberté et à l'autonomie et où l'on rêve essentiellement de rencontres amoureuses...lire la suite de la critique.