Un fils et sa mère arrivent dans une petite ville de l'Indiana : ce sont les derniers de la race des félidés, une sorte de mélange entre des humais et des chats, et ils vont être dans ce coin tranquille pour se repaitre de la seule chose qui les nourrissent ; la force vitale d'une vierge.
La nuit déchirée est le premier scénario écrit par Stephen King, donc qui n'est tiré d'un de ses romans. Il a fait appel à un réalisateur avec qui il a déjà collaboré sur la série Le fléau, et plus tard sur Shining, Mick Garris. Au départ, la première partie, qui nous présente les deux personnages, où on trouve même une scène incestueuse, a de quoi intriguer. En plus de montrer ceux qui nous domineront dans le futur, les chats, comme une menace comparable à une horde. Puis, il faut dire que le maigre budget joue contre le film, avec maquillages pas très convaincants, quand les personnages se transforment en félidés. Et les acteurs, quasiment tous issus de la télévision, sont médiocres, on dirait des caricatures du genre. Par contre, je trouve amusant de croiser des réalisateurs comme Joe Dante ou John Landis, ainsi que Mark Hammill faire un petit coucou.
Mais j'attendais vraiment beaucoup de La nuit déchirée, surtout venant de Stephen King...
Heureusement que les chats sont encore là.