Si le précédent film que j'ai vu de la réalisatrice japonaise Kinuyo Tanaka, La Princesse errante, m'a paru ennuyeux il n'en est pas de même pour La Nuit des femmes.
Ce film raconte le parcours peu évident d'une ancienne prostituée qui essaie de s'intégrer à la société mais son passé la poursuit toujours. Au début du film on découvre un centre venant en aide aux femmes vivant de leurs corps, les maisons closes après la guerre ont été interdites au Japon (comme en France d'ailleurs) et la prostitution sur le trottoir est fortement réprimée.
Si ce n'est pas elle qui craque, ce sont les autres qui lui reprochent son passé. Certains passage sont très réussis, il y a une certaine force dans ce film et le derniers tiers est assez émouvant car un homme amoureux d'elle est prêt à l'épouser. D'autres passages sont un peu négligé comme le retour de son proxénète.
Sinon c'est très bien joué et ce film ne juge jamais ses femmes.
Voici donc un film japonais qui vaut le coup d’œil.