Un film qui a connu une diffusion extrêmement discrète, et c'est assez dommage, car il ne manque pas de qualités. Après cette révélation (je ne spoile pas en le disant, c'est le point de départ du film : il est en fait le fils d'un couple juif qui l'avait confié bébé à des fermiers, pour le mettre à l'abri ) cet homme n'aura de cesse de rendre hommage à ses parents déportés en faisant jouer la partition du titre (la boîte contenait une partition composée par son père ).
L'occasion de revenir sur un thème très peu abordé au cinéma : la Shoah en Serbie. Les explications de la conservatrice du musée juif sont à cet égard très intéressantes (avec même un petit côté pédagogique, on a parfois l'impression d'un film adressé à un jeune public ).
Le sujet est traité sobrement, sans effets (même dans deux courtes scènes oniriques).
Le film est aussi l'occasion d'évoquer un autre thème : le racisme envers les Roms de nos jours.
On entend la mélodie de cette partition inachevée : elle est très belle...