Résident coréen au Japon, R a été reconnu coupable de meurtre et condamné à mort par pendaison.
R est pendu mais l’exécution rate. Le condamné respire encore. Il faut donc le ranimer pour pouvoir l’exécuter à nouveau. Oui mais à son réveil R a tout oublié. S’ensuivent des discussions absurdes entre les différents représentants de l’autorité (le procureur, les gardiens, le prêtre, le médecin) pour savoir ce qu’il convient de faire dans ce cas. Peut-on exécuter quelqu’un qui ne se souvient pas de son forfait ?
La Pendaison oscille entre humour, ridicule, le fantastique, satire politique, militantisme révolutionnaire, philosophie existentialiste, morale catholique et sacrifice personnel. La peine de mort est toujours appliquée au Japon.
Adapté d’un fait divers survenu dix ans plus tôt, La Pendaison tire parti du minimalisme de son dispositif pour dresser un réquisitoire contre la peine de mort.
Un noir et blanc qui rajoute à ce film très épuré avec des acteurs magnifiques dans le burlesque.