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D’après une pièce de André Roussin, c’est un vaudeville à trois sur une ile déserte : Ava Gardner est somptueuse, Steward Granger est le mari flegmatique, David Niven est l’amant agité.
Il y a aussi un chien et un intrus de derniere minute.
L'humour est plutôt british et pince sans-rire, provoquant par moments quelques éclats de rire. Les acteurs sont agréables et ils prennent grand plaisir à se moquer d'eux-mêmes et à jouer des scènes politiquement incorrectes pour l’époque, bravo.
On oubliera la pirouette moralisatrice dans les derniers plans, pour se jouer de la censure certes mais aussi du public hypocrite : car Robson se plaît visiblement à heurter l’esprit conventionnel de spectateurs comme à l'émoustiller.par les interactions qu’il valorise dans ce triangle amoureux.
Créée
le 12 nov. 2024
Critique lue 3 fois
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