Le sous titre est « une fable rock and roll ». C’en est vraiment une et c’est aussi ce qui nous rapproche le plus, au cinema, du plaisir qu’on peut avoir à lire une bonne BD.
Les plans rapprochés et les répliques très travaillées semblent des échanges dans des cases avec des bulles de répliques au dessus des personnages, et cela plus qu’un dessin animé ou qu’un roman graphique mis en scène au cinema comme le sont 300 ou Sin City. (Ceux-ci sont en revanche, paradoxalement, plus proches d’un cinema sophistiqué que des BD dont ils s’inspirent).
Walter Hill réussit esthétique, couleurs, cadrages, répliques, narration par petits épisodes très courts, intrigue simplissime, personnages typés et stéréotypés : tout ce qui s’apprécie comme une BD qu’il est agréable de feuilleter, et avec la musique en plus.
(Notule de 2018 publiée en janvier 2025)