Onze ans après Hiroshima et Nagasaki, cette comédie commence par un long discours sur les bienfaits de la colonisation d'Okinawa au nom de la démocratie. Décidément que de crimes contre l’humanité sont commis au nom de cette foutue démocratie américaine.
La suite est horriblement bavarde comme par exemple ce discours... sur la démocratie [33’49- 38’35]. Certains l’entendent peut-être au second degré, mais je déteste l’humour colonial.
Je n’ai absolument par reconnu Marlon Brando dans le rôle clownesque de l’interprète - un Américain déguisé en Japonais.
Lire :
- ŌE Kenzaburō, Notes d'Okinawa, 2019 [Partage en ligne].
Annexée par le Japon à la fin du XIXe siècle, l'île d'Okinawa a été le théâtre de la dernière et la plus sanglante bataille de la deuxième guerre mondiale, qui a décimé plus d'un quart de la population, avant d'être placée sous administration américaine, qui y établit des bases abritant des armes atomiques et biologiques.
- Dossier Guerre USA/Japon, Monde en Question.
- Dossier Propagande coloniale, Monde en Question.
- Article Où va le cinéma ?, Ciné Monde.
- Article Films bavards vs non bavards, Ciné Monde.