Immense succès à sa sortie en 1989, cette adaptation d'un conte d'Andersen n'a pas vieillit. Les contes semblent fort mieux passer l'épreuve du temps en comparaison d'autres histoires plus contemporaines. L'histoire, justement, comme souvent chez Disney, ne casse pas des briques et ce n'est pas grave puisque le film est visuellement saisissant par ses séquences sous-marines et doit surtout à ses personnages irrésistibles comme Sébastien : le crabe et l'oiseau qui permettent beaucoup de gags burlesques - lorsque Sébastien est poursuivi par le cuisinier avec l'air des dessins animés de Tex Avery, c'est un vrai moment de cartoon - comme des petites pauses dans un récit qui peut paraitre lourd par moments, ainsi pour être indépendante, fuyant son père hyper protecteur, Ariel choisit de passer un pacte avec Ursula - l'une des plus terrifiantes méchantes de l'écurie Disney - mais se sacrifie vocalement.
Dès lors le film est clairement féministe : il traite du désir d'indépendance d'une adolescente, cherchant à se libérer d'un carcan - mais qui est aussi protecteur - pour explorer un monde, en apparence, plus dangereux, par amour.
Je n'ai mis que 7 car, comme souvent; les chansons sont Trop nombreuses et parfois affreusement entêtantes et la méchante est vraiment effrayante dans le final, certes, impressionnant visuellement.